Stress : les bienfaits du thermalisme confirmés
par Julien Prioux
Une étude sur 300 curistes montre une amélioration en fin de cure sur la réduction du stress, la diminution, voire l’arrêt de tranquillisants, et sur la qualité de vie de fibromyalgiques.
Quatre ans après sa création, l’Ecole Thermale du Stress, unité complémentaire à la station thermale de Saujon (Charente-Maritime), spécialisée dans les troubles anxieux, vient de publier les premiers résultats de son étude sur les bénéfices des cures thermales (1). Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont encourageants. De quoi relancer le débat souvent vif entre les partisans et les opposants au remboursement de cette prise en charge par la Sécurité sociale (0,15 % des dépenses de l'Assurance maladie).
Sur les sessions de stages intitulées « Arrêter ou réduire les tranquillisants », 94 personnes évaluées, composées à 77 % de femmes, pour moitié âgées de 40 à 60 ans, ont vu leur consommation de tranquillisants (benzodiazépines) diminuer de 31,3 % en fin de cure (3 semaines) et de 54 % à 3 mois. Ces résultats évalués en équivalent mg de valium, se traduisent par une baisse significative, précise l'équipe. Elle est en effet de l'ordre de 5,57 mg en fin de cure et de 8,92 mg entre le début et 3 mois après la fin de la cure.
La qualité de vie des fibromyalgiques améliorée
Enfin, sur les sessions de stages intitulées « Apprivoiser votre stress», 112 personnes évaluées, composées à 80 % de femmes, pour deux tiers âgées de 30 à 60 ans, ont vu leur niveau de stress baisser de façon notoire et durable sur 3 mois. En chiffres, pour plus de la moitié d’entre eux, le séjour a semblé totalement ou en partie efficace, principalement pour réduire le niveau d’anxiété (75 %), réduire l’intensité des douleurs (66,3 %), améliorer le sommeil (52 %) réduire le niveau de fatigue (50,5 %). Cela démontre une amélioration significative globale à l’issue de la cure et conservée 3 mois après la fin de celle-ci, concluent les auteurs.
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